septembre 07, 2011

De notre sphère d'analyse économique, de ces concepts et ces paradoxes. Introduction à la méthode.

C’est l’absence de typologie et la pluralité des champs disciplinaires : Sociologie, Economie, Droit, Sciences politiques, etc[1]. qui fondent notre méthode. Tout d’abord, admettons que les allers-retours d’une discipline sont souvent prohibés, et que l’hétérodoxie a ses limites que nul ne doit ignorer ou dépasser. Sans faire fi de ces conventions, notre travail est un risque, celui de conduire d’une logique à l’autre, cherchant de toute part la seule réponse que pose notre sujet, l’optimisation de ce qu’il y a de différents et de communs dans une structure qui appartient tout autant à l’économie, à la sociologie, au droit, à la philosophie et à l’histoire : la Communauté.
Mais notre étude s’inscrit avant tout dans l’économie sociale et solidaire, dont la définition reste le lieu distordu mais approprié de notre analyse. La première réflexion que nous avons eue en abordant cette étude, est que l’économie sociale et solidaire ou alternative est tout autant un vaste champ de recherche, traversé par des courants et des analyses économiques qu’un vaste champ sémantique. En outre, l’ESS est une prolifération de concepts, de doctrines et de courants économiques, si bien que l’utopie du projet alternatif perd son énergie dans la recherche DU concept alternatif par excellence.


[1] Notre lecture nous amène à considérer autant de disciplines et d’écoles que l’Economie du travail, l’économie sociale et solidaire, les Relations professionnelles ou industrielles, la sociologie des associations, la sociologie des relations professionnelles, l’Histoire sociale, le Droit et les sciences politiques, etc.

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